La recherche de la complétude, cette paix immuable qui jamais ne s’éteint, en dehors de l’expérience présente est précisément ce qui empêche de la trouver.
L’espérance, dans un futur plus ou moins lointain, d’un état de bien être appartenant à l’organisme et nommé paix vient stopper net toute occasion de la découvrir là, maintenant dans l’épaisseur même de ce qui se vit.
Simplement se laisser ressentir que ce désir d’un mieux-être vers un état qui semble ne pas être présent génère une tension corporelle et une ribambelle de pensées.
Simplement se laisser constater que, lorsque cette tension s’installe, un mouvement quasi automatique se met en route afin de s’en libérer.
Pourquoi cherchons-nous à nous en libérer ?
Tout simplement parce que nous avons l’idée qu’elle ne devrait pas être, qu’elle est l’obstacle principal à la paix que nous recherchons.
Et si cette idée n’était qu’une pensée crue…à tort ?
Se faire le cadeau « d’entendre » cela profondément,
puis se laisser être à l’écoute de ce ressenti présent lié à la tension, en laissant même s’effondrer le mot « tension ».
La tension devient sensation pure, sans jugement,
La sensation devient vibration,
La vibration devient vie,
Une vie foisonnante sans plus aucune limite, aucun contour.
Il est alors perçu l’intimité profonde entre ce que nous sommes et ce qui est expérimenté.
Le sans forme a comme « rejoint » la forme, l’organisme.
Cette unité retrouvée est la complétude, la paix.
En réalité elle ne nous a jamais quittés, elle est simplement conscientisée.
En cela nous sommes déjà complets.
Gratitude.
Marion 
MERCI MARION !!
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avec joie Elise 🙂
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