L’attention portée uniquement sur le perçu est appelée identification au perçu.
Cette identification apparente n’est en réalité qu’une impression car il n’est personne aux commande de l’organisme pour pouvoir s’identifier.
Lorsque cette première impression est crue réelle, elle entraîne d’autres impressions comme celle de se sentir séparé, seul, ou bien à l’inverse d’être encombré ou chargé de quelque chose en trop.
Je vous invite à retourner l’attention vers la source du perçu, tout le perçu.
Vous allez alors réaliser qu’il y a là quelque chose qui perçoit les pensées, les sensations, les perceptions mais que vous ne pouvez vous en saisir.
Ne cherchez surtout pas de ce côté car alors l’attention sera à nouveau tournée vers le perçu pour y trouver quelque chose.
Qu’est ce qui demeure avant tout le perçu ?
Vous pouvez aussi simplement détendre l’attention en soi jusqu’à ne plus rien fixer en particulier, jusqu’à négliger le perçu, comme si les yeux de l’organisme rentraient dans les orbites.
Puis observez, observez bien.
Ce qui demeure est il encombré ?
Ce qui demeure exprime t-il un manque ?
Ce qui demeure refuse-t-il une perception, une pensée ou bien englobe t-il déjà tout ce qui survient ?
Ce qui demeure s’en vient et sans va ou bien est-il fixe ?
Ce qui demeure est-il séparé de l’organisme, du monde ?
Etablissez-vous en tant que Ce qui demeure,
Sans vous attacher à aucun mot.
Car en réalité il n’est personne pour s’y établir.
Ces mots ne s’adressent pas à l’organisme mais à ce qui demeure.
Car vous êtes Cela
Vastitude,
Présence,
Paix éternelle,
Ces mots ici n’ont pas vraiment d’importance,
Ne cherchez pas du côté du mental, vous ne vous y trouverez pas car le mental fait aussi partie du perçu.
Ce qui importe est ce vers quoi ils renvoient directement,
Ce qui importe est de réaliser que nous sommes Cela.