N’accordez aucun crédit au contenu du mental.
Ne croyez pas vrai tout ce qu’il raconte.
L’impression de division naît avec la croyance que ce que les pensées racontent est forcément vrai.
L’impression de séparation naît avec la croyance qu’il y a un « moi » à qui elles peuvent appartenir.
Les pensées ne sont la propriété de personne.
Il n’y a donc rien qui puisse être fait pour les garder ou les éloigner.
Je parle ici des pensées discursives et non fonctionnelles, celles qui se tournent vers le passé ou le futur : je regrette, j’ai peur, si seulement, c’était si bien avant, j’espère que, si seulement…et bien d’autres encore.
La fin de la souffrance réside dans un « Voir ».
Voir qu’elles ne sont pas la réalité, qu’elles passent, comme les volutes de fumée.
Voir qu’elles n’apparaissent pas à «moi» en tant qu’individu mais en «Moi » Êtreté.
La pensée n’a aucun pouvoir en tant que simple pensée.
La souffrance émerge lorsque son contenu est cru réel sans qu’il ne soit jamais remis en question.
Il est pris pour la réalité, il devient notre réalité.
Prendre alors un grand temps de respiration.
Puis se laisser interroger la pensée.
Ce qu’elle raconte est-il vraiment vrai ?
Suis-je certain à 100%, sans aucun doute possible ?
Voyez qu’en réalité que, très souvent, nous ne savons pas vraiment
.Laissez alors résonner « je ne sais pas ».
Déposez-vous en Cela.
Sans aucun désir, aucune volonté.
Simplement Être Cela.
Laissez les sensations corporelles présentes investir l’organisme sans aucune étiquette, elles sont toutes les bienvenues.
Puis laissez un doux sourire se poser sur ce qui est là.
Ce sourire est le sourire de l’Être,
Celui qui ne juge pas,
Celui qui est accueil,
Celui qui est libre de ce qui survient,
Celui qui sait que ce qui est là n’est qu’une histoire sans consistance,
Celui qui aime inconditionnellement.
Et devenez Sourire.
Il est votre Nature même.