Être n’a aucune demande.
Être n’exige aucune forme de vie particulière.
Être est libre de se qui se passe dans le monde.
Libre ne signifie pas en dehors, ni détaché, ni loin.
Libre se réfère à la réalisation de notre nature véritable.
La réalisation que quoi que vive l’organisme, ce que je suis n’est pas affecté.
La réalisation que ce qui survient s’en vient et s’en va, ce que je suis demeure.
La réalisation que ce monde n’a pas la densité, la réalité que perçoivent nos yeux.
Il existe apparemment et est illusoire en Soi.
Alors demeure vacuité pleine d’elle-même, Plénitude.
Là, point de peur, de colère, de haine.
Non pas avoir confiance en… mais être Confiance.
La Confiance, celle que rien n’altère, ne se situe pas au niveau de l’organisme et de ce qui se vit dans le monde mais en Soi.
Ce qui Est est Confiance.
Cesser de chercher à avoir confiance dans ce qui se produit est la voie de la sagesse.
Tout cela s’appuie sur une idée de bonheur constant dans ce monde.
La nature même du monde étant l’impermanence, rien ne dure.
Ne pas s’attacher au monde mais à ce en quoi le monde apparaît.
Ce qui Est sait, est la Connaissance même.
L’organisme, lui, est ignorant.
Même si le mental n’y comprend rien, même lorsque cela va apparemment dans le sens de plus de souffrance, tout est une invitation à découvrir la clarté.
Tout est une invitation à s’établir en tant que ce qui Est.
Ce que nous vivons aujourd’hui pousse en ce sens.
Cette période d’agitation, de non sens apparent, de clivages, de pouvoir exercé est une invitation au plein éveil.
La confiance est directement liée à notre nature même, Paix éternelle.
Elle est directement liée à la connaissance que quoi qui se produise dans le monde, il n’y a jamais d’erreur.
Il n’est que Ce qui est. Il ne peut en être autrement.
Alors l’attache à ce que vit l’organisme s’effrite.
L’impression d’identification s’efface. Il peut vivre la maladie, l’enfermement, la manipulation…
Ce que je suis est éternellement libre.
Confiance. Paix.
S’établir en tant que cela.
Confiance. Paix.
La clé de la non souffrance existentielle résidence en cet établissement.
Namasté Cœur
Vous seriez-vous éveillée ?
Votre texte me fait penser à Marion Renault, « La grâce de l’évidence » ou à l’immense Stephen Jourdain dans son livre écrit en collaboration avec Gilles Farcet, « L’irrévérence de l’éveil ».
Gasho 🙏🙂
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