Lorsque surgit la pensée « moi », elle est saisie de manière automatique.
Cette pensée saisie est ce que l’on appelle une croyance, elle est « prise pour vrai » et confondue avec la réalité.
Il se produit alors une identification « fictive » à l’organisme corps-mental.
« C’est moi ! ».
Cette identification entraîne d’autres croyances comme celle d’être une personne séparée des autres et du reste du monde.
Il s’en suit un attachement et un désir de la protéger, la maintenir en vie.
Tout ce qui sera vécu sera ainsi teinté de cette identification.
Voir que la croyance en un « moi » n’est qu’une pensée est libération.
Elle n’a alors pas besoin d’être crue puisqu’elle n’est qu’une pensée émergente.
L’identification à un « moi » auteur ou « pilote de l’organisme » s’effondre alors tout comme l’attachement et les peurs qui s’y réfèrent.
Demeure ce que je suis, Conscience-Présence.
Le corps, les sensations, perceptions, le monde, la pensée « moi » apparaissent en son sein.