Le mécanisme des pensées

Vous me demandez souvent en satsang :

« Marion, comment faire en sorte que nos actions ne soient pas conditionnées par toutes ces pensées qui ne cessent d’affluer ? »

En réalité, personne n’en a le pouvoir.

N’essayez pas d’entraver la course des pensées, là n’est pas la voie de la liberté.

Si vous tentez d’ajouter une nouvelle pensée pour faire taire la précédente ou si vous essayez d’en maîtriser le flux, le mécanisme à l’œuvre va être alimenté et continuer car tout ceci est stratégique et lié à la volonté de se débarasser du mental.

Il y a un Regard toujours présent et conscient qui observe les pensées qui passent et qui simultanément en est libre.

Cet observateur n’est pas à l’extérieur de nous, il n’est pas une position neutre et en retrait, il ne fuit pas l’émergence de l’instant.

Ce Regard est un regard d’amour intime et intérieur.

Il est Conscience claire qui voit passer en elle les vagues sans rien en faire de particulier, sans les juger, sans en avoir peur et sans les attribuer à « moi ».

Ce Regard est notre nature. Il sait que les pensées discursives, liées aux histoires, ne disent rien à propos de la réalité.

Puisqu’aucun crédit n’est accordé à ces histoires, elles désèchent et finissent par s’estomper.

Le mental se calme. On dit alors qu’il descend et rejoint dans le Cœur.

Dès lors, les actions ne sont plus menées par le mental mais c’est le Cœur même ou Ce qui est qui prend le relais.

Les actions naissent alors de la clarté, elles sont la justesse même, celle du Cœur éternel.

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