Je veux le beau temps, pas la pluie,
Je veux la santé, pas la maladie,
Je veux ressentir des émotions agréables dans le corps, pas les désagréables,
Je veux le bien être corporel, pas la douleur,
Je veux la joie pas la tristesse,
Je veux le positif, pas le négatif…
Je veux je veux je veux, je veux…..
« Je veux » est saturé de « moi »,
« Je veux » crée un conflit intérieur et une tension permanente.
« Je veux » parce que maintenant n’est pas convenable, pas assez joyeux, pas assez …ou trop.
Cette non acceptation de l’instant tel qu’il est éloigné de la réalité, c’est ce qu’on appelle dualité ou séparation.
La réalité est cela qui se présente là.
Elle est cet instant plein et entier, quoi qu’il contienne.
La séparation est toujours liée à « moi », au penseur pour qui cet instant ne convient pas.
Sans « moi » que reste-t-il d’une quelconque volonté, jugement ou tension personnelle à modifier l’instant ?
Sans « moi » l’instant n’est-il pas embrassé, accueilli de lui-même ?
Sans « moi » ne demeure-t-il pas rien d’autre que tout ce qui est, tel qu’il est ?