Il est une douce exploration, une exploration sans finalité temporelle.
Elle vous mène au-delà des sens, en amont des perceptions et des pensées,
au travers même de la matière.
Curieusement, y demeure là une joyeuse absence,
le chant de l’Infini.
Une absence simultanément gorgée, emplie d’elle-même,
une absence/essence, comblée,
infinie Plénitude.
Cette joyeuse exploration vous mène directement au cœur de vous-même.
N’allez pas chercher loin, c’est ici, toujours disponible.
Là, il n’est rien de connu, et à la fois rien n’est plus connu, nous l’avons toujours su, c’est si intime.
Explorez, explorez encore,
mettez-y tout votre cœur, tout votre temps libre.
Votre soif de bonheur ne sera jamais comblée dans le monde, pour un temps oui, probablement, mais jamais éternellement.
Vous trouver y mettra fin définitivement, vous êtes déjà le bonheur même.
Qu’est-ce que le corps ?
Qu’est-ce que le monde ?
De quoi sont-ils faits ?
Qu’est-ce qui les anime ?
Qu’est-ce qui infuse la matière, qui la met en mouvement ?
Quelle est cette lumière que l’on peut parfois ressentir chez certaines personnes et voir briller à travers leurs yeux ?
Qu’est-ce qui connaît même cette lumière ?
L’intellect et la mémoire n’ont pas leur place ici.
Regardez minutieusement, directement, profondément.
Ce désir/regard ultime va laisser se dissiper les volutes de fumées et vous mener directement à l’absolu Amour,
votre nature même.
Il n’est rien à part cela.