Voyez que « l’expérience » de la souffrance, tout comme celle du bonheur, est engendrée par l’émergence de la conscience individuelle et de « moi ».
Voyez que le monde entier, le corps, naissent dans cette conscience.
Voyez maintenant que vous en êtes l’observateur, le connaisseur.
Vous en êtes le connaisseur car vous pouvez parler à la fois de la conscience individuelle et du corps.
Vous êtes en réalité conscient du champs expérientiel et de tout mouvement de la conscience individuelle.
Ce qui est conscient d’être conscient est votre nature éternelle.
Vous ne pouvez le voir ni même en avoir une preuve.
La voir signifierait qu’il est différent de ce que vous êtes, il ferait alors partie du perçu.
Or vous êtes éternellement cela qui connaît.
Vous ne pouvez donc que l’être.Demeurer en tant que Cela.
Alors ce que vous cherchez, la félicité, vous sera donnée « par surcroît ».
Ne la désirez pas, vous ne pouvez faire en sorte qu’elle vous soit donnée.
Elle survient quand toute volonté personnelle s’en est allée.
Car elle est une conséquence naturelle et non recherchée de la réalisation.