Nous parlons souvent en satsang du Regard qui se pose sur les phénomènes.
Cette phrase ne s’adresse pas à un « moi » afin qu’il fasse quelque chose pour traiter un problème.
On pourrait dire que c’est le Soi qui se regarde lui-même en tant que ce qui se produit.
Au lieu de se contempler lui-même en tant que pure Paix, il se tourne vers lui-même en tant que tous les phénomènes apparents.
Voir tout objet apparent comme une partie intrinsèque à nous-même.
Nous sommes le Soi et en tant que Cela, l’attention enveloppante et aimante portée sur tout mal être apparent le dissout dans sa clarté.
Il n’y a rien à enlever, le Regard est le remède en tant que curiosité amoureuse envers ce qui émerge, sans oublier que les émergences sont aussi nous-même.
La curiosité est en détente contrairement à la recherche qui est en tension.
Lorsque le Regard se pose sur une émotion étiquetée négative et qu’elle est regardée de très près sensoriellement parlant, la résistance à cet instant n’est tout simplement plus active car la pensée qui dit : « cette émotion ne devrait pas être là » n’est plus soutenue, prise en considération.
La curiosité n’a, quant à elle, aucun but autre que la réalité de l’instant.
Elle est l’enfant innocent et pur du Regard.
Le Regard est connaissance, le Regard est amour.
Il n’est rien d’autre à part Cela.
Soyons consciemment ce que nous n’avons jamais cessé d’Être.
Amour.