Il y a le corps.
Puis si vous laissez les sens corporels s’épanouir et se diffuser, dans une détente totale, vous allez découvrir là, au-delà de ces sens, un subtil sentiment/une délicate perception, c’est le sentiment d’être.
Remarquez dans un premier temps que ce sentiment n’est pas une sensation corporelle, il est comme antérieur au corps.
Puis observez, dans un deuxième temps, qu’il semble infuser, épouser le corps.
Réalisez par là même que ce sentiment est aussi une apparition tout comme le corps, même si il semble bien plus subtile car non objectivable. Il est connu, perçu puisque vous pouvez en parler.
Quelle en est alors sa source ?
Rester avec ce sentiment, simplement cela, « je suis » jusqu’à ce que le corps, les sens fusionnent en lui, se dissolvent.
Il n’y a alors plus que Être.
Rester encore et toujours en tant que ce sentiment jusqu’au point où il vient lui aussi à se dissoudre entièrement.
Alors ne demeure plus que le Soi.
Sans frontières, sans mot, sans temps.
Absolu.